IA : le monde qu’elle fabrique
- WINTER Christine
- 22 sept.
- 2 min de lecture
L’intelligence artificielle n’est pas neutre. Même lorsqu’elle prétend refléter le monde, elle le façonne. Derrière chaque algorithme se cache une vision, des choix, des exclusions. Et ce que nous appelons aujourd’hui "réalité augmentée" pourrait bien être une réalité filtrée, modifiée, voire dirigée.
Ce que l’IA nous montre, ce qu’elle nous propose, ce qu’elle ne nous montre pas : tout cela dessine peu à peu un monde.
Et si nous n’y prenons pas garde, nous pourrions bien vivre dans une version simplifiée, binaire, prévisible du réel.
Les biais de l'IA ne sont pas des bugs
On parle souvent des biais de l’IA comme de défauts techniques. Mais en vérité, ils sont le reflet des données qu’on lui donne, des sociétés qui les produisent, des intentions de ceux qui conçoivent les systèmes.
Une IA qui trie des CV, qui suggère des vidéos, qui traduit des textes ou qui filtre des images n’est jamais neutre. Elle applique un filtre au monde.
Vers une réalité conditionnée par l'IA ?
À force de s’en remettre aux IA pour choisir, décider, conseiller, orienter, nous risquons de nous enfermer dans des boucles de renforcement.
Si une IA me propose ce que je veux entendre, si elle me confirme dans mes goûts, mes opinions, mes croyances, elle m’enferme dans un écho. Et je perds peu à peu l’accès à la surprise, à la contradiction, à la complexité du monde.

Ce que Philozia propose
Philozia invite à interroger ces filtres.
À ralentir.
À retrouver du discernement.
À remettre en question ce que la machine propose comme allant de soi.
Elle n’est pas contre l’IA. Elle est pour une conscience accrue de ce que l’IA fabrique : du confort, oui, mais aussi du conditionnement.
Ce que nous voyons, lisons, entendons via les IA façonne notre imaginaire. Philozia nous invite à garder une brèche ouverte. À questionner. À choisir. À rester libre.
Ce n’est pas l’IA qui est un problème. C’est ce que nous laissons faire sans le voir. Le monde qu’elle nous montre est-il encore le nôtre ? Ou bien déjà un décor ?
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